Jour 16 - Retour au bercail
Voici l’heure du retour et du bilan. Nous revenons avec plein de souvenir en tête, tout s’est déroulé comme nous le souhaitions.
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Les campings
Très bonne surprise de ce road trip : les nuits au camping. Tous les personnels de chaque camping ont été très accueillants. Nous n’avons eu aucun problème de réservation ni de place. Les soirées et les réveils dans les campings étaient très agréables. L’ambiance était à chaque fois sereine et chalheureuse. Les campings étants situés à l’extérieur des villes dans un îlot vert, se fut à chaque fois un repos pour le corps et les yeux.
Les tarifs pratiqués étaient très raisonnables (moins cher même que les auberges de jeunesse). Ce qui nous a permis une economie conséquente.
Pour un prochain road trip nous renouvellerons l’expérience camping.
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Les repas
Nous avions choisis de prévoir à l’avance des restaurants où nous voulions manger, afin de goûter aux plats locaux sans avoir à perdre de temps à chercher le restaurant une fois sur place. Cette méthode s’est avérée très efficace et nous a permis à deux exceptions près de manger partout un repas typique.
Tous les pays nous ont offerts leurs spécialités qui si elles n’étaient pas très exotiques (puisque nous étions encore en Europe) étaient toutes bien particulières et que nous avons globalement appréciées.
Voici nos deux restaurants coups de coeur de ce road trip :
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Sacre e Profano à Venise : c’est un joli petit restaurant au cadre unique et particulier. Nous l’avions découvert via une émission de critiques gastronomiques et nous n’avons pas été déçu. La cuisine et les vins sont excellents, le personnel adorable et attentionné.
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Schweizerhaus à Vienne (au Prater) : nous avons adoré cette guinguette où nous étions plongé dans l’ambiance festive autrichienne et où le jarret de porc typique du lieu est un délice.
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La découverte des villes
Nous avons pu alterner des ballades de jour et de nuit dans les différentes villes traversées. Cela nous permis de profiter de l’architecture et de l’urbanisme de manière différente à chaque fois. Nous marchions de longues heures mais toujours avec plaisir. Nous avons apprécié de nombreuse rues et villes piétonnes où il fait bon de flâner et se promener.
Ces promenades nous ont permis de ressentir l’atmosphère des villes et de leurs habitants, comme par exemple Venise de jour en perpétuelle agitation touristique ou Prague de nuit plus mystérieuse et romantique.
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Les visites
Notre programme comprenait de nombreuses visites de musées et de lieux historiques. Chacune de ces visites était un émerveillement et nous n’en avons regrettée aucune.
Il était plus agréable de visiter dans la mâtiné quand il n’y a pas grand monde. Nous n’avons pas fait la queue à l’entrée des musées à part à Neuschwanstein. Les tarifs en Allemagne étaient très abordables.
Nous avons alterné des visites libres et autonomes avec des visites avec audio-guide ou encore avec un guide. Certains systèmes d’audio-guide sont particulièrement bien fait : clairs et passionnants, comme par exemple au château de Ljubljana ou au centre de documentation du parti Nazi à Nuremberg.
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Les pays
Tout l’intérêt de ce road trip réside dans le fait de découvrir plusieurs cultures. La comparaison nous a permis de bien remarquer les caractéristiques de chaque pays.
En Italie, les gens sont bruyants, les routes et les marquages très mal organisés. Il y a beaucoup de touristes mais les visites sont particulièrement bien gérées. Les rues sont très vivantes et la nourriture excellente. La propreté dans les rues laisse à désiré. Dans tous nos échanges, c’est le pays dans lequel les gens nous parlaient le plus en français et en anglais.
En Slovénie les rues sont calmes et propres, beaucoup de gens se déplacent en vélo. Tout le centre de Ljubljana est piéton. Les slovènes sont très accueillants (dans les commerces et les campings) et parlent tous très bien l’anglais. Il y a peu de touristes.
En Autriche aussi le vélo est assez utilisé. L’organisation urbaine est très millimétré et il y a de grands espaces piétons dans les villes qui sont propres. Les autrichiens sont chaleureux et accueillants. Nous avons parlé anglais et allemand.
En République Tchèque, les grandes villes sont propres, on y roule bien, il y a de grands espaces piétons à Prague. À la différence, dès que l’on s’éloigne des lieux touristiques, les routes ne sont pas en très bon état ou sont en travaux. Petit détail, les tchèques ne sont pas dans la zone Euro, nous avons échangé une petite somme en couronnes tchèques mais la carte bleue et les euros sont acceptés presque partout. Les tchèques sont très accueillants. Ne parlant pas le tchèque, nous avons parlé exclusivement en anglais.
En Allemagne les routes sont très grandes et propres. Dans les villes que nous avons visitées, le centre médiéval était toujours charmant. Cependant les allemands mangent tôt, et les restaurants traditionnels ne servent plus à partir de 21h30. Les allemands sont très organisés que ce soit au restaurant, au camping ou dans les rues et très courtois. Munich était très animée et vivantes, notamment par les magasins et les restaurants. Nous avons parlé anglais et allemand. Les allemands (comme les autrichiens) utilisent beaucoup les espèces et peu la carte de crédit, ce qui est très surprenant et embêtant pour des français qui ont l’habitude inverse.
En Suisse, les routes sont larges et propres. Cependant la signalisation est vraiment différente à lire et à comprendre que la nôtre, ce qui nécessite un temps d’adaptation. La vie y très chère et les suisses sont très commerciaux. Ils sont très abordables et très sympathiques. Nous y avons parlé allemand, anglais et français.
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La route
Finalement les 3700 km annoncés ne nous ont pas parus long, le temps de route était tout à fait raisonnable entre chaque étape.
Nous avons pu apprécier l’utilité et l’économie des vignettes d’autoroute. Contrairement à la France et à l’Italie, l’Autriche, la Slovenie, la République Tchèque et la Suisse disposent de vignettes d’autoroute qui remplacent les péages. Pour rouler librement sur l’autoroute, on peut acheter une vignette d’une semaine, un mois ou un an, sans avoir rien d’autre à payer.
L’exemple le plus frappant est la vignette d’autoroute suisse qui coûte 40€ pour un an, l’équivalent de quelques trajets en France.
Mais le meilleur reste l’Allemagne où les autoroutes sont gratuites et souvent sans vitesse limite.
Le moment où nous avons pris le plus de plaisir à rouler fut quand nous conduisions sur les routes et autoroutes de Bavière (Allemagne, Autriche et Suisse) car les paysages rencontrés étaient verts et somptueux.
Détail pratique : la route nous permettait de recharger via des adaptateurs allume-cigare nos multiples appareils électroniques (GPS, téléphones, tablette et appareil photo).
Du côté de la voiture, aucun problème à signaler, nous nous sommes arrêtés dans les stations services uniquement pour faire le plein d’essence.
Bilan
Nous avons adoré ce voyage et cette expérience formidable qui nous a permis de découvrir plein de contrées différentes. Nous n’avons pas vu le temps passé et le retour au rythme quotidien va nous paraître monotone après ces journées vécues à fond et toutes enrichissantes.
Nous remercions tous ceux qui nous ont suivit. Nous étions pressés de poster de nouveaux articles et de vous faire partager nos photos.
Nous n’avons qu’une hâte : repartir avec tous ceux qui n’ont pas pu cette année !
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